FRANCOIS HOLLANDE AGIT ET FIXE LE CAP
Le président de la République était dimanche 9 septembre l'invité de TF1 où il a détaillé son plan de redressement pour l'emploi.
Le chef de l'Etat a fixé un agenda du redressement en deux ans alternant mesures d'urgences et réformes structurelles pour l'emploi.
Des mesures d'urgence pour l'emploi
François Hollande a rappelé que dès la fin de l'année 100.000 emplois d'avenir seraient créés. Ces emplois seront une solution dans le public et le milieu associatif pour les jeunes qui sortent du système scolaire sans aucune qualification.
Les contrats de génération seront proposés et mis en place «dans toutes les entreprises» a précisé le chef de l'Etat. Ils permettront aux seniors de rester dans l'emploi et de transmettre leur savoir et leurs compétences à un jeune, qui pour sa part pourra bénéficier d'un emploi en CDI.
Des réformes structurelles à mener
Sur le tempo de ces réformes le président a entendu l'impatience et y répond en précisant que «tout doit être engagé d'ici la fin de l'année» pour un redressement prévu en 2014.
Je suis en situation de combat et je ne peux pas regarder en permanence vers le passé, je dois engager l'avenir
Le chef de l'Etat a également insisté sur le fait que les emplois proposés «ne doivent pas être simplement des emplois aidés, mais également des emplois créées» par la croissance. François Hollande a ainsi insisté sur la nécessité de faire repartir l'activité économique. Cela passe par deux réformes essentielles :
- La grande réforme bancaire
- La création d'une banque publique d'investissement
François Hollande souhaite engager une réforme du marché du travail afin à la fois de mieux protéger les salariés, mais également de permettre aux entreprises de s'adapter à la conjoncture.
C'est une négociation qui se fera exclusivement entre les partenaires sociaux et ce «compromis historique» devra voir le jour avant la fin de l'année. Dans le cas contraire, l'Etat prendra ses responsabilités et tranchera.
En octobre, le gouvernement avancera ses propositions, suite à la mission Gallois, sur la compétitivité des entreprises. Le chef de l'Etat souhaite réformer le financement de la protection sociale qui actuellement pèse exclusivement sur le travail.
Les entreprises pourront favoriser l'emploi dès lors qu'une embauche ne coûtera pas plus cher, voire coûtera moins cher qu'aujourd'hui.